Quiz : Santé et Sécurité au travail (2/2)

Rédigé le 07 novembre 2025


2ème partie de ce quiz sur des questions de santé et sécurité
Répondez à ces 10 questions et faites le plein d'infos essentielles à votre quotidien de salarié et à la défense de vos droits.
Jouez et partagez votre score avec vos collègues ! La santé et la sécurité au travail, c’est l’affaire de tous !       
 
 
  1. C’est le pot de départ de Marie. Selon la loi, avez-vous le droit de boire sur votre lieu de travail ?
  1. Oui, mais uniquement après 18 heures
  2. Oui, mais pas plus d’un verre à la fois
  3. Oui, mais uniquement du vin, du cidre, de la bière et du poiré
  4. Non, ce sera Champomy pour tout le monde
  1. Votre collègue souffre d’épuisement professionnel. Les troubles engendrés peuvent-ils être reconnus comme maladie professionnelle ?
  1. Oui, le syndrome d’épuisement professionnel fait partie des maladies professionnelles reconnues
  2. Oui, mais sous certaines conditions
  3. Non, en aucun cas
  4. Non, il se plaint probablement pour rien
  1. 17,2 jours, c’est… ?
  1. La durée moyenne des appels téléphoniques de votre collègue Monique
  2. Le temps de cuisson du rosbeef de la cantine
  3. La durée d’indemnisation maximale en cas d’arrêt maladie
  4. La durée moyenne de l’absentéisme par an et par salarié
  1. Quelles sont les obligations de votre employeur en matière de lutte contre le harcèlement au travail ? Il doit …
  1. Inscrire l’interdiction du harcèlement dans le règlement intérieur de l’entreprise
  2. Prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter les situations de harcèlement
  3. Enquêter et ouvrir une cellule de soutien dès qu’un cas de harcèlement est rapporté
  4. Sensibiliser et former l’ensemble du personnel aux risques de harcèlement
  1. Votre collègue revient souvent de ses déjeuners professionnels un peu éméché… Que doit faire votre employeur ?
  1. L’encourager à lever le coude encore plus haut : C’est bon pour les affaires
  2. Lui taper sur les doigts et le mettre à pied : Seules les sanctions sont efficaces
  3. Fermer les yeux et rester les bras croisés : Ce n’est pas de sa responsabilité
  4. Sensibiliser tous les salariés aux addictions
  1. De nombreux salariés sont exposés à des produits chimiques dangereux sur leur lieu de travail. Vrai :
  1. Environ 1 salarié sur 3 est exposé au risque chimique dans l’exercice de son activité
  2. Le risque chimique est la 1ère cause d’accident grave ou mortel au travail
  3. Seules 10 % des maladies professionnelles sont causées par des produits chimiques
  4. Des pathologies peuvent apparaître jusqu’à 40 ans après l’exposition
  1. Que trouve-t-on dans le « document unique d’évaluation des risques professionnels » (DUERP) ?
  1. Rien : Il n’est pas consultable par les salariés
  2. L’inventaire et l’analyse détaillée des risques auxquels vous êtes exposé au travail
  3. Le classement des meilleures blagues entendues à la machine à café
  4. La présentation des mesures de prévention mises en place par l’employeur
  1. En chemin pour le travail, vous tombez sur une plaque de verglas. Pouvez-vous déclarer cet accident à votre employeur ?
  1. Oui, c’est un accident de trajet
  2. Non, vous n’étiez pas encore au travail
  3. Non, vous avez fait un détour par l’école de vos enfants
  4. Non, vous ne portiez pas votre dernière paire de Moon Boots
  1. Maxime revient enfin 2 mois après sa chute à la cantine ! Pour repartir du bon pied, il doit obligatoirement…
  1. Passer une visite médicale de reprise
  2. Passer un coup de chiffon sur son bureau
  3. Passer une tête au pot de départ de Marie
  4. Passer un coup de fil à son Médecin
  1. Sophie vient quant à elle de passer une « visite de pré-reprise ». Quelle(s) différence(s) avec la « visite médicale de reprise » ?
  1. Aucune, c’est la même chose
  2. Bonne question ! Toutes ces visites, franchement… On s’y perd
  3. La visite de pré-reprise a lieu avant la reprise du travail
  4.  La visite de pré-reprise s’adresse uniquement aux salariés en arrêt de plus de 3 mois


1 - C

Eh si, on vous assure que c’est la bonne réponse : la loi autorise la consommation d’alcool sur le lieu de travail, à condition qu’il s’agisse de vin, de cidre, de bière ou de poiré ! Aucune autre boisson alcoolisée ne peut être autorisée, quel que soit le contexte (pot de départ, déjeuner…). L’employeur conserve la possibilité d’interdire toute consommation d’alcool pour la sécurité de ses salariés.

 

2 - B

Consécutif à un fort investissement au travail, l’épuisement professionnel engendre de nombreux troubles bien réels. Pour autant, il ne s’agit pas d’une maladie à proprement parler et l’épuisement professionnel ne fait pas partie des maladies professionnelles reconnues. Le salarié peut tout de même faire reconnaître l’origine professionnelle de ses troubles auprès de l’Assurance maladie, sous certaines conditions, à l’issue d’une procédure longue et complexe.

3 - D

 

Cette moyenne est calculée à partir des arrêts pour maladie, accident du travail, accident de trajet et maladie professionnelle. Les arrêts d'origine professionnelle doivent alerter : ils sont le signe d'une mauvaise évaluation des risques ou d'une prévention inadaptée.

4 - A, B, C, D

L’employeur est tenu de tout mettre en œuvre pour prévenir les risques de harcèlement et de mentionner son interdiction dans le règlement intérieur de l’entreprise, même si aucun cas n’a été rapporté. Cette obligation de prévention passe notamment par la formation des salariés. Si le risque de harcèlement est avéré, il doit réagir au plus vite (enquête, cellule de soutien…). En l’absence de prévention, sa responsabilité peut être engagée.

5 - D

 

Votre collègue risque de développer une addiction à l’alcool en raison de ses nombreux repas d’affaires. Dans ce type de situation, l’employeur est tenu de réagir via des mesures de prévention à la fois individuelles et collectives. Une approche purement coercitive des comportements addictifs n’est pas la réponse adaptée.

6 - A, D

Si le risque chimique entraîne peu d’accidents du travail graves, il est en revanche à l’origine d’environ 30 % des maladies professionnelles en Europe. Très diverses, ces pathologies peuvent apparaître de manière plus ou moins différée dans le temps. Avec près d’un salarié sur trois exposé, seule la traçabilité des risques peut permettre un suivi adapté.

7 - B, D

Obligatoire dans toutes les entreprises, le DUERP est consultable par chaque salarié. L’employeur doit y lister et analyser l’ensemble des risques (chimiques, psychosociaux, etc.) présents dans chaque unité de travail, mais pas seulement ! Le DUERP sert avant tout à établir un plan de prévention pour préserver la santé et la sécurité des travailleurs face aux risques identifiés.

8 - A

 

L'accident de trajet est une variante de l'accident du travail : il ouvre droit à une indemnisation spécifique. Il a lieu sur le trajet domicile-travail, en dehors du temps de travail effectif. Les détours sont autorisés, s’ils sont liés aux nécessités du quotidien.

9 - C

L’employeur est tenu d’organiser une visite médicale de reprise pour tout salarié revenant d’un arrêt de travail d’au moins 30 jours pour cause d'accident du travail (ce qui est le cas de Maxime) ; et pour tout arrêt de travail d'au moins 60 jours pour cause de maladie ou d'accident non professionnel. L’objectif ? Vérifier l’aptitude du salarié et faciliter son retour dans l’entreprise.

10 - C

 

A l’inverse de la visite de reprise, la visite de pré-reprise a lieu avant le retour du salarié dans l’entreprise.
Elle concerne les salariés en arrêt de plus de 30 jours (et non plus 3 mois comme auparavant).
Facultative, elle permet de réfléchir aux différentes solutions (aménagements, reclassement…) qui permettront le maintien dans l’emploi.
La visite de pré-reprise s'adresse aux salariés en arrêt de plus de 30 jours (et non plus 3 mois comme auparavant).

 

 
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