Quiz : Santé et sécurité au travail (1/2)

Rédigé le 27 octobre 2025


Votre employeur est tenu, par la loi, d’assurer votre santé et votre sécurité au travail… Mais cette question implique chaque acteur de l’entreprise ! Testez-vous pour évaluer votre aptitude à la prévention vis-à-vis de vos collègues… et de vous-même.

Attention, pour chaque question, il peut y avoir 1, 2, 3 voire 4 bonnes réponses.


1. Vous travaillez dans un environnement bruyant. Vos représentants du personnel
peuvent proposer à l’employeur de :

a. Délocaliser votre bureau sur une île déserte
b. Réaménager et faire insonoriser les locaux
c. Vous fournir des protections auditives sur mesure
d. Rédiger une charte du vivre ensemble

2. Vous pouvez refuser de travailler, après avoir alerté votre employeur, si :
a. La photocopieuse est (encore) en panne
b. Les freins de votre véhicule de service sont défectueux
c. Votre tenue de travail vous grossit
d. Vos bureaux ne sont pas chauffés (et il fait 2 °C)

3. Au travail, qui est responsable de votre santé et de votre sécurité ?
a. L’employeur
b. Vous-même
c. Les représentants du personnel
d. Vos collègues

4. La visite d’information et de prévention (VIP) a lieu tous les…
a. 3 jours
b. 3 ans
c. 5 ans
d. Elle n’a lieu qu’une fois

5. Votre employeur organise une réunion d’information sur les troubles musculo-
squelettiques.

a. Pas le temps : j’ai poney
b. Aucun intérêt : je n’ai mal nulle part
c. Bonne idée : mieux vaut prévenir que guérir
d. Pas pour moi : je passe mes journées assis derrière
un bureau

6. Votre collègue Maxime est victime d’un accident du travail s’il se casse le bras…
a. En glissant sur la purée de céleri dans les escaliers de la cantine à midi
b. En chutant du tabouret en brandissant la banderole EN GRÈVE JUSQU’À DEMAIN
c. En ratant la marche du métro
d. En trébuchant pendant sa journée de télétravail dans les câbles de son ordinateur…

7. Sous quel délai Maxime doit-il déclarer son accident à l’employeur ?
a. Il en est dispensé : il a le bras dans le plâtre
b. 24 heures
c. 3 jours
d. 3 mois

8. Afin d’améliorer votre qualité de vie au travail, votre employeur peut :
a. Aménager un espace détente avec baby-foot et café à volonté
b. Organiser des cours de yoga bikram tous les lundis à midi
c. Recruter un « chief hapiness officer », haut responsable du bonheur au travail
d. Ni baby-foot, ni yoga, ni chief hapiness officer

9. Depuis qu’André est parti à la retraite, vous êtes débordé. À quels facteurs de
risques psychosociaux cette situation vous expose-t-elle ?

a. À des journées trop longues
b. À des objectifs irréalistes
c. Au stress
d. Au burn-out

10. D’après vous, existe-t-il un « bon stress » et un « mauvais stress » au travail ?
a. Oui
b. Non
c. Vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise situation...
d. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres…



1 - B, D

Les nuisances sonores en open space peuvent impacter la santé et le travail du salarié : baisse de la concentration, fatigue, maux de tête, stress… Sans danger pour l’audition, elles n’obligent pas au port de protections auditives, mais nécessitent une réponse adaptée de la part de l’employeur : réorganisation et traitement acoustique des locaux, rappel des règles du vivre-ensemble...

2 - B, D

Le salarié dispose d’un droit d’alerte et d’un droit de retrait qui l’autorise à stopper son activité en cas de danger grave et imminent. Il doit pour cela avoir un motif raisonnable de penser que la situation menace, à court terme, sa vie ou sa santé : équipement défectueux, conditions de travail extrêmes...
 
2 - A, B, C, D
La santé et la sécurité au travail impliquent tous les acteurs de l’entreprise. L’employeur est tenu par la loi d’assurer la santé physique et mentale des travailleurs. Informés et accompagnés par leurs représentants, les salariés doivent respecter les règles de sécurité et protéger leur santé, tout en veillant à celle de leurs collègues.
 
4 - C
Obligatoire dans les 3 mois suivant la prise de poste, la visite d’information et de prévention doit ensuite être renouvelée dans un délai maximal de 5 ans. Elle remplace la visite médicale d’embauche.

Pour le travailleur de nuit et le salarié reconnu travailleur handicapé, ce délai est ramené à 3 ans.
Les salariés exposés à des risques particuliers bénéficient quant à eux d’un autre dispositif : le SIR (suivi individuel renforcé), qui prévoit une visite préalable à l’embauche, renouvelée au moins tous les 4 ans.

5 - C
Les troubles musculo-squelettiques sont susceptibles de toucher tous les salariés, quel que soit leur métier. Il est nécessaire d’agir avant l’apparition des premières douleurs, via la formation et la prévention
 
6 - A, D
Un accident est imputable au travail lorsqu'il survient dans les locaux de l'entreprise et sur le temps de travail du salarié, y compris pendant la pause déjeuner.
Il en va de même quand l’accident survient au domicile du salarié pendant une journée de télétravail.
Un accident survenu après le travail ou pendant une grève ne peut en revanche pas être reconnu comme un accident du travail.
 
7 - B
Pour être imputable au travail et ouvrir droit à une prise en charge spécifique, un accident doit être déclaré sous 24 heures à l’employeur. C’est très court ! Passé ce délai, le salarié se retrouve dans l’obligation d’apporter des preuves de l’accident et de son lien avec le travail.
 
8 - D
L’amélioration de la qualité de vie au travail ne passe pas par l’achat d’un babyfoot… Elle nécessite un peu plus d’efforts de la part de l’employeur !
Ces mesures sont souvent accessoires et détournent des vrais enjeux. Les notions de bien-être et de bonheur n’entrent pas dans une démarche globale destinée à améliorer les conditions de travail du salarié.
 
9 - A, B
Les risques psychosociaux ne renvoient pas à des troubles psychiques (stress, épuisement professionnel...), mais aux situations de travail susceptibles d’entraîner ces troubles. Des journées de travail trop longues ou des objectifs trop ambitieux sont des facteurs de risques psychosociaux.
 
10 - B
Les notions de “bon stress” et de “mauvais stress” ne renvoient à rien. Cette distinction reviendrait à valider le stress au travail, avec l’idée qu’il existerait un stress bénéfique à la santé et aux performances du salarié. Il convient plutôt de distinguer le “stress aigu”, qui ne dure pas, du “stress chronique”, qui s’installe dans la durée.
 
Vos représentants du personnel CFTC sont formés aux questions de santé - sécurité au travail. 
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Découvrer la 2nde partie en fin de semaine ;-)