Votre employeur est tenu, par la loi, d’assurer votre santé et votre sécurité au travail… Mais cette question implique chaque acteur de l’entreprise ! Testez-vous pour évaluer votre aptitude à la prévention vis-à-vis de vos collègues… et de vous-même.
Attention, pour chaque question, il peut y avoir 1, 2, 3 voire 4 bonnes réponses.
1. Vous travaillez dans un environnement bruyant. Vos représentants du personnel
peuvent proposer à l’employeur de :
a. Délocaliser votre bureau sur une île déserte
b. Réaménager et faire insonoriser les locaux
c. Vous fournir des protections auditives sur mesure
d. Rédiger une charte du vivre ensemble
2. Vous pouvez refuser de travailler, après avoir alerté votre employeur, si :
a. La photocopieuse est (encore) en panne
b. Les freins de votre véhicule de service sont défectueux
c. Votre tenue de travail vous grossit
d. Vos bureaux ne sont pas chauffés (et il fait 2 °C)
3. Au travail, qui est responsable de votre santé et de votre sécurité ?
a. L’employeur
b. Vous-même
c. Les représentants du personnel
d. Vos collègues
4. La visite d’information et de prévention (VIP) a lieu tous les…
a. 3 jours
b. 3 ans
c. 5 ans
d. Elle n’a lieu qu’une fois
5. Votre employeur organise une réunion d’information sur les troubles musculo-
squelettiques.
a. Pas le temps : j’ai poney
b. Aucun intérêt : je n’ai mal nulle part
c. Bonne idée : mieux vaut prévenir que guérir
d. Pas pour moi : je passe mes journées assis derrière
un bureau
6. Votre collègue Maxime est victime d’un accident du travail s’il se casse le bras…
a. En glissant sur la purée de céleri dans les escaliers de la cantine à midi
b. En chutant du tabouret en brandissant la banderole EN GRÈVE JUSQU’À DEMAIN
c. En ratant la marche du métro
d. En trébuchant pendant sa journée de télétravail dans les câbles de son ordinateur…
7. Sous quel délai Maxime doit-il déclarer son accident à l’employeur ?
a. Il en est dispensé : il a le bras dans le plâtre
b. 24 heures
c. 3 jours
d. 3 mois
8. Afin d’améliorer votre qualité de vie au travail, votre employeur peut :
a. Aménager un espace détente avec baby-foot et café à volonté
b. Organiser des cours de yoga bikram tous les lundis à midi
c. Recruter un « chief hapiness officer », haut responsable du bonheur au travail
d. Ni baby-foot, ni yoga, ni chief hapiness officer
9. Depuis qu’André est parti à la retraite, vous êtes débordé. À quels facteurs de
risques psychosociaux cette situation vous expose-t-elle ?
a. À des journées trop longues
b. À des objectifs irréalistes
c. Au stress
d. Au burn-out
10. D’après vous, existe-t-il un « bon stress » et un « mauvais stress » au travail ?
a. Oui
b. Non
c. Vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise situation...
d. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres…
1 - B, D
2 - B, D
Pour le travailleur de nuit et le salarié reconnu travailleur handicapé, ce délai est ramené à 3 ans.
Les salariés exposés à des risques particuliers bénéficient quant à eux d’un autre dispositif : le SIR (suivi individuel renforcé), qui prévoit une visite préalable à l’embauche, renouvelée au moins tous les 4 ans.
Il en va de même quand l’accident survient au domicile du salarié pendant une journée de télétravail.
Un accident survenu après le travail ou pendant une grève ne peut en revanche pas être reconnu comme un accident du travail.
Ces mesures sont souvent accessoires et détournent des vrais enjeux. Les notions de bien-être et de bonheur n’entrent pas dans une démarche globale destinée à améliorer les conditions de travail du salarié.

