Les accords de réduction du temps de travail, de mobilité interne, de préservation et de développement de l’emploi ainsi que de maintien dans l’emploi sont supprimés au profit d’un nouvel accord à l’objet extrêmement large, puisqu’il peut viser, outre à préserver et développer l’emploi, à « répondre aux nécessités liées au bon fonctionnement de l’entreprise », notion qui peut recouvrir à peu près toutes les situations dans l’entreprise. Cet accord peut utiliser trois leviers pour répondre à cet objectif : aménager le temps de travail, la rémunération ou la mobilité professionnelle ou géographique. Enfin, il instaure la primauté de l’accord sur le contrat de travail, y compris dans un sens défavorable aux salariés, puisque si ces derniers refusent d’augmenter leur temps de travail, de baisser leur rémunération et/ou de partir travailler ailleurs, ils seront tout simplement licenciés sans aucune contestation possible quant au motif et…